Mobilisation pour la Consultation publique du 29/04/2024 au 29/07/2024

Après plusieurs réunions et ateliers avec la participation des Élus, Présidents d’association et Professionnels ; la dernière Commission Consultative de l’Environnement (CCE) de l’aérodrome d’Orly du 9 février 2024 s’est terminée avec comme conclusions de l’Étude d’Impact selon l’Approche Équilibrée (EIAE) un choix entre 3 scenarii possibles.

A notre grande surprise, le 29 Avril dernier, un projet d’arrêté ministériel a été rendu public par le ministère des Transports. Cela s’est accompagnée de l’ouverture d’une Consultation Publique ouverte jusqu’au 29 Juillet prochain et à notre étonnement, un seul scénario a été retenu par les autorités ; celui qui se trouve être le plus favorable pour le secteur aérien. En résumé, nous sommes face à un flagrant déni de démocratie !

Le public est donc invité à donner son avis sur cette consultation publique qui est accessible jusqu’au 29 Juillet en suivant ce lien : https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/consultation-publique-sur-le-projet-d-arrete-a3018.html

Les commentaires qui sont laissés ne seront accessibles qu’à la fin de la consultation, ce que nous considérons être comme un manque de transparence. Nous vous invitons donc à partager ici les commentaires que vous laisserez sur la plate-forme de la consultation publique en nous envoyant une copie par mail à secretariat@drapo.info en nous précisant si vous acceptez que votre nom et votre titre éventuel soient publiés sur notre site. Merci de noter que ces commentaires sont susceptibles d’être partagés sur nos réseaux sociaux et que les propos injurieux ne seront pas pris en compte.

Vous pouvez retrouver dans notre article (en cliquant ICI), plusieurs arguments qui nous paraissent importants et que vous êtes libres de reprendre dans la rédaction de votre commentaire.

Vous trouverez ci-dessous quelques commentaires qui ont été envoyés dans le cadre de cette consultation :


Michel van Hoegaerden, consultant technique UECNA, UFCNA et DRAPO

Vaste farce, malhonnête et honteuse pour les « autorités » !

  1. Ce scenario, parmi les trois étudiés par CGX Aero, est le plus favorable aux compagnies aériennes et le plus défavorable pour les riverains : AUCUN effet réel, perceptible (rappelons que l’oreille humaine ne distingue pas une différence de 3 dB(A)). C’est cela une approche « équilibrée » ? Honteux.
  2. Quand on consulte le public, on lui propose au moins les trois options qui ont longuement été étudiées en Comité Permanent, CCE, etc. afin qu’il opère un choix raisonné. Ici, on lui donne le choix entre ne rien faire ou faire quelque chose qui ne sert à rien : idée brillante mais totalement malhonnête (je maîtrise parfaitement le système EPNdB, ses 3 composantes, et la flotte d’appareils opérant à LFPO).
  3. « Restrictions d’un niveau inédit en Europe » ?? De qui se moque t-on ?
  4. « Mise en place progressive de l’interdiction » : fin en 2040 ???
  5. « Clause d’antériorité » et clause du grand-père peut-être ? Cela, c’est pour que Transavia continue de nous casser les oreilles et, pire, notre santé encore pendant 10 ans avec leurs satanés 738 alors que de nombreuses compagnies étrangères opèrent déjà avec des Neo ?
  6. Où en est l’engagement formel et public de la DGAC / DTA de réduire le Ln de 6 dB ?
  7. Les PPBE ont des années de retard par rapport aux calendriers UE.
  8. La DGAC prépare t’elle la nomination d’un Président de l’ACNUSA plus favorable aux compagnies ?
  9. Cette DGAC n’a donc absolument aucun respect pour les riverains, comme depuis toujours. On devra donc s’attendre à des recours non amiables …
  10. Pourquoi les commentaires publiés ne sont-ils pas accessibles au public ? Est-ce même légal de les cacher ?

Vaste MASCARADE, donc. Le plus vexant : prendre les riverains pour des abrutis ignares.

Ce message, même s’il devait ne pas être validé par la modération, a été enregistré et sera diffusé auprès des élus et associations membres de DRAPO


Jean-François Vigier, Maire de Bures-sur-Yvette

Cette fausse enquête est une très grande déception sur la forme comme sur le fond. Sur la forme en premier lieu puisque ce sont les 3 solutions présentées il y a peu par l’Etat que l’on aurait dû soumettre à enquête et non une seule, celle choisie unilatéralement sans consultation, celle qui protège le plus les compagnies aériennes au détriment des riverains des espaces aéroportuaires. Sur le fond ensuite car le scénario choisi à la quasi-unanimité des élus et associations fixait le couvre-feu à Orly à 23.00 au lieu de 23.30 actuellement. On ne tient donc nullement compte de l’avis des maires, parlementaires et structures associatives qui sont les relais des demandes des habitants. Au final, le scénario arrêté n’apportera aucune amélioration en termes de nuisances sur les territoires survolés et détériorera même la situation. En effet, la limitation de 6 db pour la période nocturne à purement et simplement disparue des visas du projet d’arrêté alors que celle-ci était un engagement de l’Etat dans l’approche équilibrée du Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE)


Gérard Bouthier, président du réseau DRAPO

Consultation publique scandaleuse

Notre objectif : certes l’avion est un mal nécessaire mais l’activité aérienne ne doit en aucun cas nuire à la santé et au bien-être des habitants des 255 communes survolées à moins de 3000 m d’altitude (soit presque 2 millions d’habitants).

Ce que nous savons :

  1. Les moutures successives des Cartes Stratégiques de Bruit (CSB) fournies par la DGAC démontrent que celui-ci ne cesse d’augmenter. Ces cartes déterminent le nombre de personnes soumises à différents niveaux de bruit nuisant à leur santé. 75 000 personnes, les plus proches de la plate-forme subissent un niveau de bruit entraînant une conséquence de 37 mois de vie en bonne santé perdus dont 20 mois directement liés aux survols aériens.
  2. Le PPBE 2018-2023 (Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement) adopté en 2022 prévoit, entre autres mesures, une baisse de 6 dB le bruit dans la période 22h-23h30. Très majoritairement des collèges des élus et des associations (CCE) n’avaient pas voté ce PPBE parce que non assorti de calendrier et de modalités. La CCE n’étant que consultative Madame la préfète était passé outre pour valider cette décision essentielle.
  3. La mesure du bruit dépend largement de la façon dont il est réalisé et traduit en chiffres. Une moyenne, quelle qu’en soit l’unité, n’est pas significative du ressenti de la personne survolée : seule une mesure in situ par le biais de capteurs de bruit permet de le quantifier incontestablement. Enfin, il y a beaucoup de différences entre le bruit émis par l’avion, la mesure au sol de ce bruit, et l’émergence de ce bruit en fonction du bruit de fond de l’endroit où l’on mesure. Un avion ne fait pas plus de bruit à 23h qu’à midi mais l’émergence sonore est bien plus forte dans la période 22h- 23h30, heure maximum théorique de fonctionnement de la plate-forme.
  4. Très importante également la pollution de l’air laquelle explique le réchauffement climatique qui concerne la population mondiale et la pollution locale qui concerne, la plate-forme aéroportuaire de Paris-Orly, tout le sud francilien car le vent déplace cette pollution au-delà du périmètre des 255 communes.
  5. La prise en compte de cette pollution locale, avec de plus des conséquences en termes de dérèglement climatique, n’est nullement abordée dans ce bilan, seul le bruit fait l’objet d’études.
  6. Faute de renseignements précis sur cette pollution locale, le réseau DRAPO a effectué au printemps 2023 et début été 2024 des mesures de dioxyde d’azote (NO2) – deuxième campagne après celle de 2019 – et une campagne de mesure les particules ultrafines autour de la plate-forme avec le même matériel que celui utilisé par AirParif sur Roissy. Ces campagnes démontrent incontestablement un grave problème de santé publique dont les conséquences peuvent être évaluées. Le PPA en cours d’élaboration a intégré pour la première fois l’aérien. Pour les autres sources de pollution, si l’État paie déjà des amendes lourdes pour non-respect des normes européennes en la matière, cette intégration va alourdir la facture !

Comment élus, association, habitants des 255 communes doivent agir ensemble ?

Nos exigences auprès des services de l’Etat :

  1. Toute étude de bruit doit se faire avec des mesures in situ (toute estimation informatique sera refusée) sur une durée raisonnable.
  2. Nous exigeons la mise en œuvre immédiate du PPBE 2018-2023.
  3. Nous demandons à ce que la consultation publique porte sur l’ensemble des scénarios envisagés lors de la réunion de la CCE d’Orly du 9 février 2024 et non pas le seul scénario choisi par l’Etat.
  4. Faisant le constat que toute considération liée à la pollution atmosphérique locale est inexistante, nous exigeons systématiquement des campagnes de mesures sur l’ensemble des polluants et leur évolution dans le temps.

Nos engagements :

  1. Poursuivre l’évaluation de la pollution locale. Nous devons poursuivre nos campagnes de mesure commencées à l’été 2023 pour renforcer les résultats déjà obtenus.
  2. Reprendre les dépôts de plaintes en nommant un nouveau technicien pour porter les manquements auprès des autorités compétentes.

Les demandes d’engagement auprès de nos partenaires :

  1. Nous demandons aux territoires de se doter de stations de mesure de bruit afin de compléter le réseau déjà existant. Actuellement, les stations de mesure installées sont essentiellement dans l’axe des pistes.
  2. Demande à Bruitparif de nous aider à mieux caractériser les bruits aériens avec ce réseau élargi de capteurs.

M. Curé Vincent 

Bonjour,

L’objet de la consultation ne prends pas en considération une demande répété à plusieurs reprises par les riverains à savoir l’élargissement de la durée du couvre feux (requête reprise dans les précédentes consultations).

Cette notion n’apparait nul part dans le contenu de votre consultation. Les riverains dont je fais partie sont nombreux à exiger une plage horaire de couvre feux plus large soit de 22h30 jusqu’à 7h00 du matin.

Par ailleurs il est impératif de limiter le nombre de mouvements.

Enfin il est impératif de prendre en compte dans les mesures proposées le relevé des émissions de CO2 en plus des décibels émis par les avions. Les modalités techniques de mesure et leur pertinences ainsi que leurs analyses doivent être confiés à un organisme indépendant pour assurer une parfaite transparence.

Le gouvernement passe beaucoup de temps à expliquer aux citoyens comment ils doivent se comporter dans leur vie quotidienne pour lutter au mieux contre le changement climatique et ses conséquences il serait temps qu’il s’applique à lui-même les mêmes préconisations.


Jean François Blanchard

A quoi sert ce simulacre de consultation qui ne tient aucun compte des avis et propositions (3 scenarios) des représentants de 255 communes impactées par le trafic aérien de l’aéroport d’Orly ?
Le scenario retenu, est le plus favorable aux compagnies aériennes et le plus défavorable aux riverains (aucune avancée pour ces derniers).

Où en est l’engagement formel et public de la DGAC / DTA de réduire le Ln de 6 dB. En effet, la limitation de 6 db pour la période nocturne à purement et simplement disparu des visas du projet d’arrêté alors que celle-ci était un engagement de l’Etat dans l’approche équilibrée du Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE)

Les PPBE ont des années de retard par rapport aux calendriers UE. Pourquoi ? L’impact socio-économique, très discutable quant à sa mesure, est clairement priorisé par rapport à l’impact sanitaire (impact acoustique mais quid de l’impact pollution ? et quid de leur coût pour la collectivité qui représente un coût pour la collectivité ?)


Consultation sur un seul projet. Celui le plus favorable aux compagnies aériennes. En fait toujours (plus de ) nuisances sonores et pollutions.

A quoi sert une consultation quand on sent que tout est défini d’avance, que les demandes des élus et des citoyens ne sont pas prises en compte ? Mieux vaut cacher les commentaires, c’est vrai, quand ils sont négatifs, ce qui est forcément le cas. Rien n’est ici démocratique


Les différents scénarios envisagés sont très largement insuffisants pour réellement diminuer les pollutions atmosphériques et acoustiques que subissent des centaines de milliers de riverains d’Orly.
Il faut drastiquement limiter les plages horaires et le nombre de mouvements autorisés, au lieu d’envisager des modifications à la marge ménageant essentiellement les intérêts des compagnies aériennes. Ces plans sont dignes des années 2000, avant qu’on ait pris la mesure de la gravité de ces pollutions et du dérèglement climatique. Il est plus que temps que les autorités prennent enfin leurs responsabilités.


Christophe Body. Représentant à la CCE pour l’UFCNA.

Après plusieurs réunions de préparation et pléniaires, il apparaît que les résultats présentés par le cabinet CGX sont biaisés et entièrement manipulés par le lobby aérien. L’indicateur de bruit utilisé n’est pas l’indicateur officiel et réglementaire. Les calculs d’impact économique sont grossièrement faux (sur-estimation scandaleuse des pertes liées à un allongement du couvre feu), les hypothèses sur chaque scénario (évolution des flottes) sont le reflet d’une manipulation et d’un chantage ridicule de Transavia (si vous mettez des contraintes on ne modernisera pas nos flottes!!), les calculs sont fait en toute opacité selon les méthodes du lobby aérien ACI et aucun des résultats n’est vérifiable, et pour finir cette enquête publique trompe les citoyens en ne présentant ni les 3 scénarii étudiés ni la réalité de leurs impact.

L’état ne retient QUE le scénario dicté par Transavia et ADP: on ne change rien et on attend. Les demandes systématiques de prise en compte des impacts sur la santé, sur le climat du bruit et de la pollution atmosphérique ont été ignorées. Les chiffres de trafic et de type d’avions ne sont que des « prévisions » des lobbies aériens sans aucune obligation ni contrainte. La responsabilité immense de l’industrie aérienne sur le réchauffement climatique et la dégradation du cadre de vie de centaine de milliers de riverain est tout simplement ignorée. Les commentaires postés ne sont pas visibles par le public afin de maintenir l’opacité et empêcher citoyens, associations et élus de donner leur point de vue.

Cette consultation publique est une insulte à tous ceux qui ont pris sur leur travail et leur temps pour jouer le jeu de la démocratie. Elle démontre que l’Etat se sert des CCE pour imposer les décisions prises par les entreprises privées liées au transport aérien, au mépris des populations et de l’intérêt public.


Demande diminution drastique du bruit

Je ne prends plus l’avion depuis longtemps pour des raisons climatiques et de pollution.

Je vis depuis 24 ans sur les coteaux de Palaiseau soumis à un bruit parfois très important (selon le vent), et ce, toute la journée. Le COVID c’était royal.

C’est anormal, je demande donc une diminution de la plage horaire (respectez au moins mon sommeil) et une limitation du nombre de vol.

Ce que propose le décret, c’est juste pour faire semblant. On attend les progrès technologiques et on dit que l’on a fait quelque chose!

« Je pense que l’Europe demande plus : une vrai amélioration Ainsi, afin d’améliorer la situation environnementale autour de l’aéroport dans le respect de la réglementation (Règlement (UE) n°598/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 relatif à l’établissement de règles et de procédures concernant l’introduction de restrictions d’exploitation liées au bruit dans les aéroports de l’Union, dans le cadre d’une approche équilibrée, et abrogeant la directive 2002/30/CE), une étude d’impact selon l’approche équilibrée (EIAE) a été réalisée sur Paris-Orly, sous l’autorité de la préfète du Val de-Marne. »


Rémy Petit, Conseiller municipal de Yerres (91)

En tant qu’habitant de la ville de Yerres, je suis stupéfait de constater une fois de plus que les riverains n’ont pas voix au chapitre.

Cette consultation ne traite ni de l’extension du couvre feux de 22h30 à 07h00 ni de la réduction de 6 décibels pour la période nocturne.

Il est plus que temps que les responsables se responsabilisent.


P. DE COCK, Association EOLE – Association de défense de Choisy-le-Roi et de Thiais contre les nuisances aériennes

Quel habitant du sud parisien peut, à la lecture du « projet de l’arrêté », penser que ses conditions de vie à proximité de l’aéroport d’Orly vont s’améliorer ?
Cette consultation est un navrant raccourci des milliers d’heures consacrées par l’ensemble des personnes œuvrant sur les conditions de fonctionnement de l’aéroport d’Orly. Raccourci orienté qui ne présente pas la totalité des scénarii étudiés.

Pour expliquer de façon compréhensible par tous, les objectifs de réduction du bruit fixés dans le PPBE (Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement /2018-2023) de l’aérodrome de Paris-Orly sont de diminuer très sensiblement le bruit sur la période 22h-6h, de diviser par 2 l’indicateur sanitaire de forte perturbation du sommeil, de maîtriser le nombre d’évènements sonores. Le projet de décret ne répond pas à ces objectifs.

On ne parle ici que du bruit, sur l’aéroport d’Orly les nuisances sonores dépassent les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Rien sur les autres risques pour la santé notamment en termes de pollution de l’air. Impacts socio-économiques, oui mais pas une ligne sur le coût médico social induit par les activités aéroportuaires ! Quid des directives Européennes ?

Un gamin de 8 ans pourrai expliquer qu’en plus de l’amélioration nécessaire des aéronefs, pour diminuer l’impact écologique de l’aéroport d’Orly, il faut diminuer le nombre de vols et augmenter le couvre-feu sans report des vols en journée. A l’époque où aucun discours n’est crédible s’il ne contient pas le terme « éco-responsable » visant à culpabiliser tous les Français, cette consultation est une mascarade, une provocation. C’est au Français de faire des efforts, pas à l’Etat !

Rappelons le mot du Président de la république  » ce quinquennat sera écologique ou ne sera pas ».

Rappelons dans le cadre des élections européennes, un objectif sur la liste présidentielle : « poursuivre la révolution écologique ».

Alors commençons !


Didier SERRE, Association EOLE – Association de défense de Choisy-le-Roi et de Thiais contre les nuisances aériennes

Je viens de prendre connaissance du projet d’arrête cité ci-avant objet de la présente consultation publique.

Habitant le Sud Est francilien directement impacté par les nuisances générées par l’aéroport d’Orly, je vous remercie de bien vouloir prendre en compte les commentaires suivants :

* dans le cadre de l’Etude d’impact de l’approche équilibrée(EIAE) initiée en 2023 (dont les services de la préfecture ont été l’arbitre entre les différentes parties prenantes) les travaux ont abouti  à la présentation de trois scenarios envisageables pour l’évolution du trafic aérien.

 Cette consultation porte de fait sur une demande d’avis  sur le scenario le plus défavorable  pour les riverains ; cette démarche (comme son nom l’indique consultative) revêt une forme de mépris démocratique résultant très probablement de la prise en compte des demandes du lobby aérien au détriment  du scenario le plus favorable  au maintien en bonne santé des populations.

*Dans ce cas les riverains ne bénéficieront  d’aucune amélioration les concernant car(en autres motifs) ;

-la baisse envisagée des niveaux de bruit promis par les avions de « nouvelle génération » restera quasi imperceptible et totalement liée à l’évolution aléatoire des flottes.

-de par le choix du scenario proposé, l’augmentation de la durée  du couvre feu (ne serait ce que d’une demie heure encore loin des recommandations de huit heures de repos consécutives) a été abandonnée malgré les engagements de la DGAC sur une réduction de 6 décibels en soirée.

– l’absence totale de prise en compte de la pollution spécifique des avions (Particules Ultra Fines) présentera un danger grave pour la santé des populations.

En conclusion, cette consultation publique peut être considérée comme « une tentative de passage en force » en vue de valider une proposition en tous points défavorables à l’ensemble des riverains et contraires à toutes les directives sanitaires et environnementales actuellement présentes; je souhaite qu’elle soit remplacée par une autre procédure plus respectueuse sur le fond et sur la forme.


Marie de Longjumeau

Bonjour,

J’ai pris connaissance de la consultation publique et voici mon avis :

Je suis une habitante de Longjumeau (centre-ville) et je subis quasi quotidiennement les nuisances sonores des avions en provenance d’Orly. C’est une souffrance auditive lors des décollages lorsqu’ils survolent le centre-ville de Longjumeau. Nous atteignons des pointes sonores à plus de 70 dB. Sans parler des survols le Week end qui réveillent les riverains à 6h00 du matin.

Comment voulez vous que la population reste en bonne santé face à cette pollution auditive et atmosphérique. Les gens sont nerveux, maussades car ils n’arrivent pas à trouver le repos. Tous les jours (sauf lors des atterrissages) c’est un matraquage auditif. Je m’inquiète également pour les enfants qui grandissent dans cet environnement stressant, bruyant et irrespirable. Leur cerveau en plein développement ne peut trouver le repos même le week end ou pendant les vacances scolaires.

C’est une catastrophe sanitaire qui semble être minimisée. De mon point de vue un couvre-feu de 22h00 à 6h00 ne semble pas suffisant.Il faudrait interdire le survol des avions ultra bruyants les week end et pendant les vacances scolaires afin que les jeunes et les moins jeunes puissent se reposer car tout le monde ne peut pas se permettre de partir dans un lieu plus calme ou de déménager.Il est grand temps que le gouvernement prenne en compte notre santé.


je suis favorable au strict respect des recommandation de l’OMS en matière de durée du sommeil. c’est pourquoi je soutiens l’idée de l’extension du couvre-feu avec une interdiction d’activité totale entre 22 heures et 6 heures.


je suis également favorable à la réduction du plafonnement du nombre de créneaux attribuables à 200 000.

C’est une question de santé publique, non seulement le bruit émis mais l’air que nous respirons.


D’une part il est insupportable que l’on projette un arrêté qui ne dise pas un mot du plan de réduction du bruit 2018 – 2023, qui n’est toujours pas respecté : il est indispensable que les nouveaux textes prévoient un calendrier contraignant.

D’autre part ce que les habitants des environs d’Orly exigent c’est une diminution sensible du bruit, tout particulièrement la nuit. Or, la rédaction de cet arrêté montre que les autorités ne veulent absolument pas prendre en compte le bruit effectivement émis , perçu et mesuré sur place : il n’est question dans ce projet que de caractéristiques techniques (marge acoustique cumulée) des aéronefs. Quelle est la fiabilité des ces caractéristiques « sur papier » ? Quelle est leur source ? Seraient-ce les constructeurs ? L’exemple de l’automobile (dieselgate) a montré le crédit que l’on peut accorder aux évaluations de nuisances avancées par les industriels eux-mêmes…

De plus, prendre en compte les seules marges acoustiques des aéronefs permet de faire l’impasse sur la question de la nocivité du bruit selon la période de la journée, et donc sur la nécessité d’un couvre feu permettant au moins huit heures de sommeil

Enfin, ne prendre en compte que les caractéristiques individuelles des appareils permettra d’autoriser, sur les aéroports, un nombre de mouvements en augmentation à mesure que les marges acoustiques des aéronefs diminueront : au total la nuisance sonore pour les habitants-auditeurs-spectateurs sera au moins la même. Ces derniers n’auront qu’à se soumettre (renoncer à 37 mois de vie en bonne santé), ou se démettre (déguerpir).

Et, puisqu’il est question de santé : il est inamissible que le projet d’arrêté ne tienne compte que du bruit comme facteur de risque. Tout texte faisant l’impasse sur la pollution atmosphérique ne fera que démontrer un mépris total de la santé des habitants de la région. Si ce mépris persiste il pourrait déboucher sur un nouveau scandale sanitaire à grande échelle pour empoisonnement des populations.


Patrick, Yerres

horaires

Monsieur le commissaire public,

j’habite Yerres depuis 1976, les nuisances aériennes sont allées en augmentant sans cesse depuis cette époque. Aussi, je trouve qu’un arrêt de la circulation aérienne entre 22h et 6h, ce n’est pas suffisant. 20h30 le soir, 7h30 le matin, me semble plus respectueux de la quiétude, du repos et de la santé, des petits et des grands qui vivent sous les avions.

A l’aéronautique et au commerce les bénéfices, aux terriens en dessous : les nuisances. Il serait temps de nous respecter et de tenir compte du plus grand nombre, que de nuisances pour une utilisation réservée au petit nombre de privilégiés qui empruntent l’avion. Il serait bon aussi de réfléchir à la pollution atmosphérique engendrée par ce trafic , plus de trafic, c’est plus de pollution, c’est pourquoi il faut imposer des limitations du nombre de vols.


Pascale COUDEVILLE

Présidente de l’association Bien Vivre à La Ville du Bois

https://www.bvvb.org/wp/2022/07/29/edito-juillet-2022/

https://www.bvvb.org/wp/2024/07/23/edito-juillet-2024-limiter-les-vols-nocturnes-a-paris-orly/

Cette consultation publique est une triste mascarade : Les critères de restriction sont centrés sur des mesures acoustiques normalisées des avions complètement en décalage au regard de la gêne perçue par les riverains. De plus, concernant les vieux B738 des compagnies Low Cost qui nous cassent les oreilles à des kilomètres à la ronde, ils n’auront aucun effet avant 2026, et peut-être même 2029 !! (La marge cumulée de 13 dB peut en effet être dépassée par ces appareils par ajustement de la masse au décollage)

Les demandes répétées exprimées par les riverains d’élargir la plage de couvre-feu sont totalement ignorées.

Dans le Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de l’aéroport Paris Orly 2018-2023, il était notamment prévu « par rapport à la situation de référence (année 2018) et à l’horizon d’un retour au niveau de trafic 2018 (estimé en 2026) : une diminution d’au moins 6 dB du Ln moyen sur la période 22h-6h sur le périmètre Ln>50. ». Nous sommes en 2024, et le trafic de 2018 est largement atteint. Où en est-on de ces -6 dB ? Quels outils de contrôle sont mis en œuvre ?

Par ailleurs, concernant les critères Lden et Ln, d’une part les valeurs limite retenues de respectivement 55 et 50 dB sont au-dessus des limites recommandées par l’OMS de respectivement 45 et 40 dB, d’autre part ce sont des valeurs très moyennées. Sur la période 22h-6h, des limites sur des critères de type événementiels tels que LAMax et N62 seraient bien plus pertinentes car mieux corrélées aux nuisances subies par les riverains.


M. et Mme BURIN des ROZIERS, habitant BRUNOY depuis 1983

Nous restons attentifs à notre environnement et en particulier au passage des avions au-dessus de notre maison.

Nous sommes très surpris par cette enquête qui ne présente qu’une des trois options retenues le 9 février 2024 et n’a pour but semble-t-il que d’avaliser un choix fait par ceux qui ont intérêt à augmenter le trafic aérien en Ile de France.

Nous souhaitons que soient pris en compte l’ensemble des problèmes environnementaux et pas seulement le bruit et ses méfaits mais aussi la pollution atmosphérique.

Concernant les nuisances sonores, nous regrettons que ne soient prises en compte que les données théoriques alors que le bruit perçu au sol (sa perception est différente le jour et la nuit) n’est pas pris en considération par des mesures adaptées et tenant compte de la réalité.

Il y a encore des progrès à faire pour respecter les populations vivant autour des aéroports en Ile de France et en particulier autour de la plateforme d’Orly.


Christophe Muller
Président de l’association Marcoussis Nature Environnement
Administrateur du groupe Facebook : Agir contre les nuisances sonores sur Marcoussis

Bonjour,


En compléments des avis laissés par le président de DRAPO et des autres personnes parfaitement compétentes, j’insisterai sur le fait que l’objet de la consultation ne prend pas en considération le respect des altitudes en sortie du VPE (volume de protection environnementale).
Suite à mon intervention (à la réunion de Sucy en Brie en février 2024) disant que j’avais relevé à Marcoussis un niveau de 75dB d’un avion passant très bas au dessus de mon jardin, Mr Le Foll Chef de la Mission Environnement de la Direction des Services de la Navigation Aérienne me répondait que les avions devaient sortir du VPE à 2000 mètres d’altitude.

Après plusieurs relevés sur le site de Vitrail, j’ai envoyé à Environnement-DSNA plusieurs copies d’écran démontrant que les avions sont majoritairement entre 1230 et 1500 mètres d’altitude au-dessus de Marcoussis bien après la sortie du VPE.

DSNA m’a répondu que  » Les avions au départ de Paris-Orly en configuration Ouest sont à environ 1.500 mètres d’altitude moyenne ; cette altitude correspond au cône de sortie du VPE départ. En 2022, on comptait 323 départs à 1.465 mètres d’altitude moyenne, pour la journée de 2023, on a 305 départs à 1.490 mètres d’altitude moyenne.

Il y a donc bien non-respect de l’altitude de consigne.
La gêne est bien moindre lorsque les avions passent à bonne altitude !
J’insiste donc sur le respect des altitudes en sortie du VPE Orly sud.

De plus, si le VPE était allongé ne serait-ce que d’un kilomètre la ville de Marcoussis serait épargnée des très fortes nuisances aériennes que les trajectoires de la carte de survol de la DGAC indiquent clairement.


Monsieur ,le commissaire public,

j’habite Yerres depuis 1976, les nuisances aériennes sont allées en augmentant sans cesse depuis cette époque. Aussi, je trouve qu’un arrêt de la circulation aérienne entre 22h et 6h, ce n’est pas suffisant. 20h30 le soir, 7h30 le matin, me semble plus respectueux de la quiétude, du repos et de la santé, des petits et des grands qui vivent sous les avions.

A l’aéronautique et au commerce les bénéfices, aux terriens en dessous : les nuisances. Il serait temps de nous respecter et de tenir compte du plus grand nombre, que de nuisances pour une utilisation réservée au petit nombre de privilégiés qui empruntent l’avion.

Il serait bon aussi de réfléchir à la pollution atmosphérique engendrée par ce trafic , plus de trafic, c’est plus de pollution, c’est pourquoi il faut imposer des limitations du nombre de vols.


Habitante de la commune de yerres sur le haut de la commune Je subis les nuisances aériennes au quotidien.

Je demande l’élargissement le soir mais aussi le matin du couvre feu et son respect

Et le respect des couloirs aériens

Cordialement


Didier LE COZ

Adjoint au Maire chargé des Travaux et des Forêts
Président du Conseil de quartier Grosbois / Mare-Armée / Sablière

Je demande la multiplication des capteurs de bruit pour caractériser les nuisances sonores.
Je demande l’extension du couvre feu de 22H30 à 7H00.
Il est maintenant venu aux responsables d’écouter la voie des habitants exposés aux nuisances aériennes.