L’aéroport de Paris-Orly pollue autant que le périphérique parisien
VRAI
L’aéroport, de par son activité au sol d’une part et le survol des 650 avions par jour d’autre part, est un gros contributeur en matière de pollution pour les villes situées autour de l’aéroport. L’étude Airparif menée en 2004 a montré que l’aéroport de Paris-Orly pollue autant que le périphérique parisien en oxydes d’azote (NOx), particulièrement dangereux pour la santé des populations. Le kérosène étant similaire au gazole, la pollution des avions est identique à celle des moteurs diesel voire même pire puisque les filtres à particules n’existent pas sur les réacteurs d’avions et que des additifs dangereux sont ajoutés au kérosène .
Dans son dernier rapport 2016, l’Autorité de Contrôle des Nuisances Aéroportuaires alerte l’État sur les Particules Ultra Fines émises par les moteurs d’avions qui pénètrent dans l’organisme par les voies respiratoires et contaminent le sang et les organes. De récentes études menées aux États-Unis et en Europe autour de grands aéroports ont montré que le nombre de Particules Ultra Fines (PUF) est 3 à 10 fois plus élevé autour des aéroports (vs un niveau de pollution urbaine standard). La situation autour de l’aéroport urbain de Paris-Orly est très préoccupante pour la santé des populations des villes riveraines.
DRAPO demande aux pouvoirs publics d’appliquer l’article 181 de la loi Grenelle II du 12 juillet 2010 en restreignant le trafic aérien lors des pics de pollution afin de protéger la santé des franciliens survolés.
Pour en savoir plus :
Ping : 1 avion toutes les 3 minutes : une surexposition au bruit et à la pollution des avions qui est dangereuse pour la santé des populations survolées - DRAPO