2 millions de franciliens subissent les nuisances de l’aéroport de Paris-Orly
VRAI
Aux portes de Paris, 250 communes et 2 millions de franciliens subissent le bruit et la pollution atmosphérique des 650 avions quotidiens arrivant ou quittant Paris-Orly, et qui survolent, parfois à quelques centaines de mètres seulement, leurs habitations, écoles, crèches, hôpitaux, parcs et jardins.
Construit au milieu des villes, à 12 km de Paris, l’aéroport de Paris-Orly est un aéroport urbain, enclavé dans un tissu dense de 3.500 habitants au km2 et pré-existant au développement commercial de l’aéroport. Il a fallu détruire 2 quartiers entiers des villes de Villeneuve-le-Roi et Paray-Vieille-Poste pour développer l’aéroport. Aujourd’hui, l’une des deux pistes principales de l’aéroport n’est située qu’à 500 m des premières habitations dans l’axe et à 100 m en latéral!
Pour les villes relativement éloignées de l’aéroport, les survols de plus en plus fréquents, par des avions de plus en plus gros, constituent une véritable atteinte à leur cadre de vie et à leur bien-être.
Pour les villes les plus proches des couloirs aériens de l’aéroport, les nuisances de Paris-Orly sont carrément dangereuses pour la santé des populations surexposées en continu au BRUIT (16 fois supérieure à la valeur limite réglementaire) et à la POLLUTION ( l’équivalent du périphérique parisien en oxydes d’azote) des survols d’avions à très basse altitude, toutes les 3 minutes, 17h30 par jour, 365 jours par an.
L’aéroport finit par créer des zones urbaines « ghetto de bruit » où, aux nuisances sonores et atmosphériques, s’ajoutent la dépréciation immobilière, les contraintes d’urbanisme, la ségrégation sociale, la paupérisation des quartiers urbains. Cette situation n’est plus acceptable aux portes de Paris.